Célibat Enquête sur la vie affective des prêtres 4 avril 20224 avril 2022 HTMLVIE AFFECTIVE DU CLERGE DIOCESAIN. -°-°-°-°-°-°-°-°-°-°-°-°- Aucune étude n'existe à ce sujet qui reste largement tabou dans l'Eglise. Le sacrement de l'Ordre et le célibat qui y est associé, le statut clérical distincts des laïcs sont censés protéger le prêtre de tout problème de vie affective. Or les faits sont là, ils sont têtus et de plus en plus apparents malgré les efforts de la hiérarchie pour les nier ou les occulter. Il est impossible par exemple de connaître le nombre de prêtres ayant quitté le ministère pour se marier, de ceux ayant fait l'objet de sanctions pour concubinage plus ou moins connu. Le problème n'est plus seulement d'ordre moral, du péché, mais est devenu d'ordre institutionnel et nécessite donc des réponses institutionnelles. Cette enquête est totalement ANONYME et ne peut être utile qu'avec votre collaboration. Elle ne sera exploitée qu'à des fins statistiques et pour appréhender de façon concrète les problèmes récurrents, les attentes des prêtres qui vivent quotidiennement leur ministère dans le monde d'aujourd'hui. Les prêtres sont peu entendus sur ce sujet qui relève de l'intimité et de la conscience. Des laïcs, hommes et femmes s'expriment de plus en plus. Soyez, vous aussi, acteurs d'un changement qui vous concerne en premier. I - APPRECIATION GLOBALE.1 - Auriez-vous souhaité pouvoir vous engager ou vous désengager du célibat au terme d'un temps de probation: 5 ans.... 10 ans ou à tout moment5 ans10 ansA tout moment2 - Estimez-vous qu'une vie de couple, qu'avoir des enfants aurait nui à votre ministère?OuiNon3 - Quelles leçons retenez-vous de la vie de militants associatifs, syndicaux, politiques que vous connaissez ? Comment concilient-ils vie de famille et engagement ?4 - La diminution du nombre de prêtres et leur surcharge de travail est- elle la seule cause du malaise que certains prêtres expriment ?OuiNon5 - L'ordination d'hommes et de femmes mariées en nombre suffisant vous parait-elle être une solution : équipes fraternelles, répartition des tâches, temps de repos et de vacances, participation à la vie sociale : sports, culture.6 - Avez-vous discuté avec d'autres de ce sujet: prêtres, laïcs, psychologues?OuiNon7 - Est-ce un sujet abordé avec votre hiérarchie ?OuiNonHTMLII - VIE PERSONNELLE. Rappel: Ce questionnaire est strictement ANONYME et n'a pour ambition que de mieux connaître la vie des prêtres, leurs difficultés, leurs propositions issues de leur expérience et ainsi dégager des orientations pour leur vie en Eglise à l'avenir.8 - Estimez-vous avoir ou avoir eu une vie affective satisfaisante ?9 - Quelles difficultés avez-vous rencontré pour un bon équilibre affectif?10 - Avez-vous déjà eu une relation amoureuse ?11 - Comment avez-vous géré la clandestinité de cette relation ?12 - Connaissez-vous d'autres prêtres qui vivent cette situation ?OuiNon13 - Avez-vous ou ont-ils pensé à quitter le ministère et se marier ?OuiNon14 - Avez-vous ou ont-ils rompu cette relation ? Pour quelle raison ? Est-ce d'un commun accord ?15 - Avez-vous ou ont-ils été sanctionnés par la hiérarchie et de quelle manière ?16 - Connaissez-vous des cas d'alcoolisme, de dépression et même de suicide liés à des situations déchirantes pour le prêtre et sa compagne ?17 - Que sont devenus les prêtres mariés ? Plus de contact avec l'Eglise ? des paroissiens ordinaires?, ont-ils un engagement apostolique dans un mouvement d'Eglise?HTMLIII - ÊTES VOUS LES DERNIERS DES MOHICANS? Dans la société actuelle qui n'est plus une situation de chrétienté, la place du prêtre comme d'abord ministre du culte semble de plus en plus anachronique. La repenser devient une nécessité urgente dans tous ses aspects. Monseigneur Riobé, évêque d'Orléans, faisait à Lourdes, le 23 octobre 1972, une intervention couraqeuse et prophétique à ce sujet. Son texte est paru dans « LE MONDE » le 11 novembre. Il adressait ensuite aux prêtres du diocèse d'Orléans le 8 décembre 1972 une lettre intitulée : « Prêtres demain... de quelles communautés et pour quel ministère ? » Cinquante ans plus tard il n'y a rien à changer à cette analyse, mais hélas ! rien n'a bougé. Pire, de l'avis de beaucoup, la situation s'est tellement dégradée que nous vivons une situation de survie temporaire. Il suffit de regarder autour de nous. Aidez-nous en répondant à ce questionnaire à ranimer la flamme de l'espérance. Le seul combat qu'on est sûr de perdre est celui que l'on n'a pas mené °-°-°-°-°-°-°-°-°-°-°-°-°-°-Envoyer le témoignageVeuillez ne pas remplir ce champ. Partager :FacebookTwitter