Contradiction entre La Déclaration des droits de l’homme et la règle du célibat imposé ?

Voici la Lettre que nous a fait parvenir un ami, « prêtre marié » allemand.

Cette lettre de ma part est d’une grande importance pour votre groupe et pour tout le mouvement des prêtres mariés dans le monde.

Un groupe de canonistes allemands, du diocèse de Rottenburg en allemagne, où le Cardinal Kasper était l’évèque ordinaire et pour échange pour notre prochaine aire avant de devenir le Préfèt du Conseil Papal pour l’Oecuménisme, depuis quelques années poursuit le but de faire tomber le Canon 277 CIC à cause de sa contrariété contre le droit humain au mariage.

Le groupe, dont je parle, s’appelle “Initiative pro Concilio” (P.O. Box 200137, D-73712 Esslingen) Il a été fondé en 2016, après que tous les 27 directeurs des séminaires diocésains de l’Allemagne ont déclaré, ensemble et publiquement, que “le système existant jusqu’ici est arrivé à sà fin et le nombre des candidats pour la prêtrise est arrivé à quasi nul”, ainsi parlait le Prélat Hartmut Niehues de Munster, l’actuel président de la Conférence des directeurs des séminaires.
À la suite de cette déclaration, l’Initiative a publié un Memorandum “Zeit zum Handeln”, c-à-d. « Il est temps d’agir ». Le porte-parole du groupe “Initiative pro Concilio” est actuellement le nonagénaire ancien chef du Vicariat général du diocèse de Rottenburg, le Dr. iur. Leo Schuler, Kalkweiler Steige 27, D-72108 Rottenburg, vers qui il convient de diriger toute correspondance. Il n’est pas prêtre, mais fût marié avec deux enfants, sa femme est décédée.

Il m’a demandé de vous demander, si vous ou quelqu’un de votre groupe serait prêt à collaborer avec l’Initiative des canonistes dans un procès devant la Cour Européenne de Strasbourg pour les Droits de l’Homme, avec le but de faire constater la nullité du Canon 277 § 1 CIC/1983, parce que ce Canon contredit la Déclaration Européenne sur les Droits de l’Homme en ce qui concerne le droit de se marier, duquel ce canon prive tout-à-fait le candidat.

Argument très fort du Dr. Schuler: L’Église catholique dit, que renoncer au droit de l’homme au mariage est un acte tout-à-fait libre, donc pas contraire au droits de l’homme. Réponse: Si ce renoncement serait vraiment libre, il devrait être toujours possible de révoquer ce renoncement, s’il y a des raisons valables comme maladie, manque de charisme de l’eunuchie découvert seulement après l’ordination, etc. De fait, l’Église sanctionne la retraite du renoncement avec les peines les plus graves possibles: avec la suspension, la perte de tout office dans l’Église, la perte de la pension, défense de vivre à l’endroit où on était prêtre, etc. Punir la retraite d’un renoncement est le contraire de laisser la liberté, donc équivalent à une privation du droit de l’homme.

C’est bien logique, n’est-ce pas? La raison pour laquelle on s’adresse à vous est que les allemands sont obligés à d’abord porter ou faire une action devant la Cour Constitutionnelle de l’Allemagne à Karlsruhe. Et seulement après cela, une action devant la Cour des Droits de l’Homme (EuGH) est possible.

Alors, Dr. Schuler serait très reconaissant, si toi-même ou votre groupe, après la rencontre du 23 juin transmettrait le protocol de vos décisions ou débats sur le nombre de sujets, que tu énumères dans ton invitation, à son adresse donnée ci-dessus.

C’est beaucoup à réfléchir, mais comme j’ai dit au début, d’une grande importance pour chacun de nous. Le Dr. Schuler est lui-même un avocat, mais ses amis cherchent aussi un avocat specialisé dans les droits de l’homme.

Libérer l’Église d’une loi, qui étrangle sa vie et expension dans l’immediat futur, pour lui est un acte d’amitié et d’assistance.

J’espère que vous trouvez le temps de discuter cette proposition des canonistes de Rottenburg, et que vous y donnez une réponse positive.

Bien Vôtre,

Henri Vogels